Satyre – (Lasiommata megera) sur fleur de Luzerne

Macro de papillons : Mégère ou Satyre – (Lasiommata megera) sur fleur de Luzerne

Lorsqu’elle se chauffe au soleil, la Mégère ou Satyre (Lasiommata megera) se tient ailles fermées, soit ailles largement ouvertes. Ce papillon affectionne les milieux ouverts et chauds; on peut aussi le rencontrer sur des sites sablonneux, argileux ou calcaires. Se reproduit deux ou trois générations annuelles. L’adultes se pose souvent sur les rochers ou la terre nue pour se réchauffer. Ce papillon est présent dans toute l’Afrique du Nord, dans toute l’Europe non nordique, et dans l’ouest de l’Asie tempérée.

La Mégère ou le Satyre, Lasiommata megera
La Mégère ou le Satyre, Lasiommata megera

Le Satyre, un papillon aux ailes marbrées : un joyau des prairies fleuries

Le Satyre, également connu sous le nom de Mégère (Lasiommata megera), est un papillon diurne commun dans les prairies et les milieux ouverts d’Europe et d’Asie du Nord. Ce petit papillon, avec ses ailes marbrées de brun et d’orange, attire l’attention par son vol gracieux et sa beauté simple.

Description et caractéristiques

Le Satyre a une envergure d’environ 35 à 45 millimètres. Ses ailes antérieures sont de couleur brun roux, ornées de bandes transversales brunes plus foncées et d’un ocelle noir cerclé de jaune. Les ailes postérieures sont plus claires, avec des taches brunes et une bande marginale orange vif. Le revers des ailes est marbré de brun et de gris, avec des taches blanches et une bande submarginale orange.

Habitat et distribution

Le Satyre affectionne les milieux ouverts et chauds, tels que les prairies fleuries, les clairières forestières, les landes et les bords de chemins. On le rencontre communément dans toute l’Europe, de l’Espagne à la Scandinavie, et en Asie du Nord, jusqu’en Sibérie.

Comportement et mode de vie

Le Satyre est un papillon diurne, ce qui signifie qu’il est principalement actif pendant la journée. On peut l’observer butinant sur les fleurs de diverses plantes nectarifères, telles que les scabieuses, les chardons et les centaurées. Son vol est gracieux et agile, avec des changements de direction brusques.

Le cycle de vie du Satyre se déroule en une année. La femelle pond ses œufs isolément sur les feuilles des plantes hôtes, qui sont généralement des graminées et des cypéracées. Après l’éclosion, les chenilles se nourrissent des feuilles de la plante hôte. Les chenilles du Satyre sont vertes avec des rayures brunes et se camouflent efficacement sur le feuillage. Après plusieurs stades larvaires, la chenille se nymphose dans un cocon fixé à la végétation. L’adulte émergera quelques semaines plus tard.

Le Satyre - Lasiommata megera
Le Satyre – Lasiommata megera, la Mégère

Régime alimentaire

Les chenilles du Satyre (Lasiommata megera) sont phytophages, c’est-à-dire qu’elles se nourrissent exclusivement de végétaux. Leurs plantes hôtes favorites sont des graminées et des cypéracées, telles que les fétuques, les bromes et les carex.

Rôle écologique et importance

Le Satyre participe au réseau trophique en tant que consommateur primaire. Les chenilles se nourrissant de feuilles contribuent à la décomposition de la matière végétale et au recyclage des nutriments dans l’écosystème. À l’âge adulte, les papillons diurnes servent de source de nourriture pour divers prédateurs, tels que les oiseaux insectivores et les lézards.

Menaces et protection

Le Satyre n’est pas considéré comme une espèce menacée. Cependant, la perte d’habitats due à l’intensification agricole, l’utilisation excessive de pesticides et le changement climatique peuvent avoir un impact négatif sur ses populations. La conservation des prairies fleuries et des milieux ouverts est essentielle pour assurer la pérennité de ce papillon gracieux.

Lasiommata megera - Satyre ou Mégère
Lasiommata megera – La Mégère ou le Satyre

Différencier le mâle de la  femelle de Lasiommata megera

Le Satyre (Lasiommata megera) est un papillon commun dans les prairies et les milieux ouverts d’Europe et d’Asie du Nord. Si les deux sexes partagent des similitudes physiques, il existe des caractéristiques distinctives qui permettent de différencier le mâle (Satyre) de la femelle (Mégère).

1. Bande androconiale:

Le principal élément distinctif réside dans la présence d’une bande androconiale sur les ailes antérieures du mâle. Cette bande, située au centre de l’aile, est d’un brun foncé et recouverte d’écailles spécialisées produisant des phéromones. Elle est absente chez la femelle.

2. Contraste des couleurs:

Le mâle présente généralement un contraste de couleurs plus marqué que la femelle. Les zones brunes sur ses ailes antérieures sont plus foncées et les taches orange plus vives. La femelle, quant à elle, a des couleurs plus uniformes et moins tranchées.

3. Taille:

La Mégère est généralement légèrement plus grande que le Satyre. L’envergure de la femelle peut atteindre 45 millimètres, tandis que celle du mâle se situe généralement autour de 40 millimètres.

4. Comportement:

Le mâle a tendance à être plus actif et plus visible que la femelle. Il vole souvent à la recherche de partenaires, tandis que la femelle reste plus discrète et se pose plus fréquemment sur les fleurs.

En résumé:

  • Présence d’une bande androconiale: mâle uniquement
  • Contraste des couleurs: plus marqué chez le mâle
  • Taille: femelle légèrement plus grande
  • Comportement: mâle plus actif, femelle plus discrète

En observant attentivement ces caractéristiques, vous devriez être en mesure de différencier le Satyre de la Mégère chez Lasiommata megera. N’hésitez pas à comparer les papillons côte à côte pour mieux cerner les différences subtiles.

Conclusion

Le Satyre (Lasiommata megera), avec ses ailes marbrées de brun et d’orange et son vol gracieux, est un élément précieux de la biodiversité des prairies et des milieux ouverts. Sa présence est un indicateur de la santé des écosystèmes. En préservant les habitats naturels et en adoptant des pratiques agricoles durables, nous contribuons à la protection de ce papillon fascinant et de la multitude d’espèces qui partagent son environnement.

Le Cuivré des marais – Lycaena dispar

Rigobert T.
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