Macro de papillons : Hamearis lucina – La Lucine (papillon)
La Lucine – Hamearis lucina appartient à la la sous-famille des Riodinines, une sous-famille presqu’exclusivement tropicale. Se rencontre sur les primevères en particulier les primevères officinales, sa principale plante-hôte. La Lucine aime beaucoup le soleil; on le trouvera le long des orées forestières ensoleillées et dans le bois clairsemés. De nos jours, l’espèce accuse une intense régression presque partout en Europe surtout dans les région de plaine.

Ce papillon donne une génération par an. Sa chenille d’un brun pâle avec des bandes longitudinales sombres mesure environ 15 millimètres. Les deux sexes sont semblables, mais les taches claires des deux faces sont plus étendues chez la femelle. Les photos de cette fiche ont été réalisées à Genolier (Suisse) à environ 600 mètres d’altitude.
La Lucine (Hamearis lucina) : un papillon aux ailes nacrées et au destin fragile
La Lucine, également appelée le Nacré de la sanguisorbe, est un papillon diurne de la famille des Nymphalidae. D’une envergure de 25 à 28 millimètres, il se distingue par ses ailes orange vif bordées de noir et par ses taches nacrées qui changent de couleur selon la lumière. Son corps, fin et velu, est noir avec des marques blanches sur le thorax.
Un papillon des milieux ouverts et ensoleillés
La Lucine (Hamearis lucina) est un papillon des milieux ouverts et ensoleillés. On le trouve dans les prairies, les clairières, les lisières de forêts et les zones montagneuses, généralement en Europe et en Asie du Nord. Sa présence est souvent liée à la présence de sa plante hôte, la sanguisorbe officinale.

Un vol vif et erratique
La Lucine (Hamearis lucina) a un vol vif et erratique. Il aime se percher sur les fleurs et les herbes pour butiner le nectar. Il est également connu pour son vol territorial et sa tendance à chasser les autres papillons de son territoire.
Un cycle de vie fascinant
Le cycle de vie de l’espèce comprend quatre étapes : l’œuf, la chenille, la chrysalide et l’imago (papillon adulte). La femelle pond ses œufs sur les feuilles de la sanguisorbe officinale. La chenille, verte et épineuse, se nourrit des feuilles de la plante. Après plusieurs mues, la chenille se transforme en chrysalide et finalement en papillon adulte.
Un papillon menacé par la disparition de son habitat
Le Nacré de la sanguisorbe est un papillon menacé par la disparition de son habitat. La destruction des prairies et des zones humides due à l’urbanisation et à l’agriculture intensive est une menace importante pour la survie de ce papillon.
Un papillon symbole de la beauté et de la fragilité de la nature
La Lucine est un papillon magnifique qui symbolise la beauté et la fragilité de la nature. Sa présence dans les prairies et les zones humides est un indicateur de la biodiversité et un appel à la responsabilité envers l’environnement.

La Lucine dans les arts et la littérature : un papillon aux multiples représentations
Un papillon aux multiples représentations
La Lucine est souvent représentée dans des peintures et des dessins, où ses ailes nacrées et ses couleurs vives attirent l’attention. On la retrouve également dans des sculptures et des objets d’art décoratif, où sa délicatesse est mise en valeur.
Un symbole de beauté et de fragilité
Le Nacré de la sanguisorbe (Hamearis lucina) est souvent utilisée comme un symbole de beauté et de fragilité. Sa courte vie et sa dépendance à un habitat spécifique en font un symbole poignant de la nature éphémère de la vie et de la nécessité de protéger l’environnement.
Un papillon présent dans la littérature
Ce papillon est également présent dans la littérature, où il est souvent utilisé pour évoquer des sentiments de joie, de liberté et d’évasion. Sa présence dans un poème ou un roman peut symboliser l’espoir, le renouveau ou la transformation.
Exemples d’oeuvres
- Peinture: « La Lucine » par Jean-Baptiste Oudry (1753)
- Poésie: « Le papillon » par Charles Baudelaire (1857)
- Roman: « Le Petit Prince » par Antoine de Saint-Exupéry (1943)
Conclusion
La Lucine, par sa beauté et sa fragilité, continue d’inspirer les artistes et les écrivains. Sa présence dans les arts et la littérature nous rappelle la nécessité de protéger la nature et de préserver la beauté du monde qui nous entoure.
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