Macrophotographie : comment atteindre le rapport 1 sur 1 en macro ?
La macrophotographie est une discipline exigeante. Il suffit d’un léger mouvement soit du sujet, provoqué par le vent, soit du photographe par un simple bougé pour que la photo soit ratée. D’ailleurs les 3 ou 4 millimètres que représente l’épaisseur d’une coccinelle suffisent pour compliquer les choses. À une ouverture égale à f8, une bonne partie de notre sujet (dans le cas d’une coccinelle par exemple) sera floue; d’où la nécessité de fermer le diaphragme (jusqu’à f16 par exemple). On obtient ainsi une bonne profondeur de champ tout en réduisant la luminosité.
Au déclenchement, la macrophotographie de notre coccinelle sera forcément sombre. Pour y remédier, il faut éclairer le sujet. On a recours au flash ou autres systèmes d’éclairage en macrophotographie. Mais là encore, au moindre mouvement après la mise au point, on peut s’attendre à un fiasco. Si l’objectif utilisé est dépourvu d’un système de réduction de vibration, il faut prévoir un trépied. Un trépied en pleine forêt fait naturellement fuir un papillon ou tout autre insecte.
Il faut rajouter le stress qui envahit le photographe à l’idée que le sujet à photographier est éphémère; il arrive de shooter la fleur après que l’abeille ou le papillon s’est envolé ! C’est dire combien il est difficile de pratiquer la photographie de petits sujets, de surcroît en pleine nature.
Pour un rapport de grandissement supérieur à 1 sur 1
Venons-en à ce qui nous intéresse : l’augmentation du taux de grandissement. Pour qui a envie de photographier le monde des insectes de la nature, il faut reconnaître que le rapport 1 sur 1 reste insuffisant pour faire paraître certains détails. Un objectif dit « macro » est un objectif capable de reproduire un sujet à sa taille réelle sur le capteur (ce qui équivaut au rapport 1 sur 1) sans accessoires supplémentaires.
Pour obtenir un rapport de grandissement supérieur à 1 sur 1 en macrophotographie, on utilise les accessoires que sont les bagues allonges, le soufflet, le convertisseur (1.4x, 1.7x, 2x) et les bonnettes. Dans l’exemple que je présente avec les photos qui suivent, j’ai utilisé un objectif macro couplé avec un doubleur de focal (convertisseur 2x). Le résultat est concluant avec une mise au point manuelle et plus de patience.
Sans entrer dans des considérations trop techniques, je repars bientôt dans la nature pour revenir avec plus de détails: une tête de papillon, un visage d’araignée, les yeux d’une abeille et que sais-je encore ?
SnapBridge 2.6 pour une prise en main quasi-totale du boîtier
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